Le 23 février, le président des États-Unis et le premier ministre du Canada se sont rencontrés et ont annoncé la Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada.
La ministre de l’Environnement, Mme Pauline Frost, considère que cette annonce est un pas dans la bonne direction. Elle a fait la déclaration suivante :
« Je suis très heureuse de voir les engagements environnementaux pris par le premier ministre et le président dans la feuille de route conjointe. Je me réjouis de la prise en compte des droits et du leadership des Autochtones en matière d’intendance environnementale, de l’approche avant-gardiste adoptée pour la lutte contre le changement climatique et de la démarche de collaboration pour la protection de notre environnement commun.
« Comme je l’ai déjà mentionné à maintes reprises, les animaux comme le saumon et le caribou ne connaissent pas de frontières. Des nations travaillant chacune de leur côté ne peuvent lutter efficacement contre les effets du changement climatique et assumer pleinement les responsabilités liées à la gestion durable de notre incidence sur l’environnement. L’intendance environnementale est un effort mondial. Il est impératif que les États voisins travaillent avec nous.
« La reconnaissance de l’importance écologique de la Réserve faunique nationale de l’Arctique est peut-être l’élément le plus intéressant de cette annonce. L’engagement à collaborer afin d’aider à préserver les terrains de mise bas de la harde de caribous de la Porcupine, qui sont inestimables pour les Gwich’in et les Inuvialuit, est encourageant.
« Dans le cadre de l’Entente sur la gestion de la harde de caribous de la Porcupine, nous avons travaillé d’arrache-pied avec d’autres partenaires canadiens afin d’obtenir ce niveau de reconnaissance et d’engagement en faveur des droits des Autochtones et de la protection de l’environnement. Je suis ravie de constater que des progrès sont faits et je suis enthousiaste à l’idée de les voir se concrétiser.
« Je salue le retour des États-Unis à l’Accord de Paris, qui est en adéquation avec les actions menées au Yukon en matière de lutte contre le changement climatique.
« J’ai bon espoir que cette relation renouvelée conduira à des mesures importantes et adéquates pour la gestion et la conservation du saumon.
« Enfin, je tiens à saluer la nomination de Debra Haaland, première femme autochtone à occuper le poste de secrétaire à l’Intérieur. En tant que femme autochtone, je comprends très bien l’importance de la représentation de nos peuples dans les postes de direction et son effet positif sur notre culture, nos communautés et l’épanouissement des générations futures. »
Renee Francoeur
Communications
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