Déclaration de la Dre Mary VanderKop, vétérinaire en chef du programme de surveillance des maladies du gouvernement du Yukon.
« Selon une récente étude menée par le Département de la pêche et de la chasse de l’Alaska, Mycoplasma ovipneumoniae (ou M. ovi) aurait pu entraîner la mort d’un caribou du troupeau Forty Mile en Alaska.
Même si cette bactérie n’est peut-être pas l’unique cause de la mort du caribou, le gouvernement du Yukon prend cette nouvelle très au sérieux : en effet, le troupeau Forty Mile migre de façon saisonnière vers les montagnes du Yukon, où il cohabite avec les mouflons de Dall.
M. ovi avait déjà été détectée en Alaska chez des moutons et des chèvres en bonne santé, et nous confirmons qu’on la retrouve au même endroit chez des orignaux et caribous sains.
Les agents du gouvernement du Yukon surveillent de près les mouflons vulnérables en plus de fournir des trousses d’échantillonnage pour que les chasseurs puissent effectuer des prélèvements nasaux sur les mouflons abattus. Offertes depuis plusieurs années, ces trousses contiennent des informations pouvant aider les chasseurs à recueillir et à soumettre des échantillons de la bonne façon. Cet automne, la Wild Sheep Foundation mettra en place des mesures incitant les chasseurs à rapporter les échantillons collectés.
Nous continuons également à accompagner les éleveurs qui désirent tester leurs moutons ou leurs chèvres pour vérifier s’ils ne sont pas porteurs de la bactérie.
Ces nouveaux éléments nous poussent à étendre notre surveillance de M. ovi en prélevant des échantillons sur les caribous. Nous mettrons aussi des trousses d’échantillonnage à la disposition de tout chasseur désirant prendre part à la surveillance d’espèces autres que les mouflons.
Nous poursuivons notre étroite collaboration avec les chercheurs en Alaska et en Colombie-Britannique pour protéger la santé de la faune yukonnaise.
Les animaux sensibles à la bactérie M. ovi peuvent contracter une maladie respiratoire, mais elle n’est pas transmissible aux humains qui auraient mangé de la viande infectée. Si les chasseurs remarquent une anomalie sur les organes ou tissus d’animaux abattus, nous les prions d’en informer un agent de conservation de la faune. »
Dre Mary VanderKop, vétérinaire en chef de la surveillance des maladies
Erin Loxam
Communications
Ministère de l’Environnement
867-393-7442
[email protected]