La thérapie de conversion est interdite au Yukon

Le projet de loi no 9, la Loi sur la protection de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, a été sanctionné aujourd’hui et est maintenant en vigueur. La Loi interdit la thérapie de conversion au Yukon, ce qui concrétise l’engagement du gouvernement à l’égard de l’inclusion des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transsexuelles, allosexuelles, bispirituelles et plus (LGBTQ2S+) du Yukon.

La Société canadienne de psychologie et l’Association des psychiatres du Canada ont largement discrédité la thérapie de conversion et la Loi a pour objet de protéger les mineurs et les adultes pour lesquels il y a un décisionnaire adjoint ou pour lesquels un tuteur est nommé, de préjudices occasionnés par cette pratique. La Loi précise également que la thérapie de conversion n’est pas un service de santé assuré.

Le Yukon emboîte le pas à trois autres provinces et territoires du Canada et adopte une loi qui interdit ou qui criminalise la thérapie de conversion.

Une société plus inclusive profite à tous les Yukonnais. Le fait d’interdire la thérapie de conversion au Yukon est un pas de plus dans notre cheminement visant à garantir que notre territoire soit inclusif et exempt de discrimination. Je tiens à remercier la dynamique communauté LGBTQ2S+ du Yukon de sa promotion des droits et de ses conseils sur la façon de faire du Yukon un endroit où tous sont les bienvenus. Il ne s’agit pas seulement de protéger les Yukonnais d’aujourd’hui, mais également de protéger les générations qui nous suivront.

Mme Jeanie McLean, ministre responsable de la Direction de la condition féminine du Yulon

En bref 
  • L’interdiction de la thérapie de conversion constitue l’un des éléments du plan d’action du gouvernement du Yukon visant l’inclusion des personnes LGBTQ2S+, dont l’élaboration repose sur l’engagement auprès de la communauté LGBTQ2S+ yukonnaise.

  • La thérapie de conversion est caractérisée par des pratiques, des traitements ou des services fournis dans le but de modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne.

  • La thérapie de conversion ne comprend pas l’éventail de pratiques médicales et psychologiques légitimes qui concernent l’adaptation, le soutien social, l’exploration, le développement de l’identité, ou les chirurgies d’affirmation de genre et les traitements connexes.

  • Un tuteur ou un décisionnaire adjoint est une personne ayant été désignée pour gérer les affaires personnelles d’un adulte.

Renseignements 

Matthew Cameron
Communications
Conseil des ministres
867-393-7136
matthew.cameron@gov.yk.ca  

Alex Hill
Communications
Direction de la condition féminine
867-667-3030
alex.hill@gov.yk.ca

Numéro du communiqué: 
20-325