Plus tôt cette année, le gouvernement du Yukon a mis en place le Conseil consultatif sur la sécurité dans l’Arctique pour se faire conseiller sur les risques et possibilités à venir pour le territoire. Aujourd’hui, le Conseil lui a présenté son rapport final.
Ce rapport éclaire le gouvernement sur le contexte et les besoins inhérents à la sécurité au Yukon. On y fait des liens entre les menaces externes et ce que le Yukon doit faire pour les contrer.
Le gouvernement du Yukon est d’avis qu’une infrastructure à double vocation pouvant stimuler le développement économique, tout en favorisant la défense, solidifierait les localités par la construction de routes, de ponts et d’autres structures importantes.
Le Conseil est là pour donner au gouvernement des avis éclairés, indépendants et impartiaux sur les questions de sécurité dans l’Arctique et sur les meilleurs moyens de discuter avec le gouvernement fédéral et les autres territoires.
Dans le cadre de ce travail important, le Conseil a analysé la sécurité actuelle et historique au Yukon, examiné les récents changements apportés à la stratégie canadienne en matière de défense et envisagé la mise en place d’une infrastructure à double vocation stimulant le développement économique.
Le rapport renferme des recommandations à court et long terme, notamment :
- des moyens pour le gouvernement du Yukon de travailler productivement avec des partenaires canadiens sur les questions inhérentes à la sécurité dans l’Arctique;
- l’importance d’avoir une infrastructure à double vocation à des fins civiles et militaires;
- les possibilités de collaborer avec le gouvernement du Canada et l’Alaska pour renforcer la sécurité dans la région et le territoire.
Le gouvernement poursuit son travail avec les partenaires fédéraux pour garantir que les décisions concernant la sécurité dans l’Arctique tiennent compte du contexte et des besoins propres au Yukon. À l’heure où le territoire joue un rôle plus actif dans le dialogue national sur la sécurité dans l’Arctique, le rapport aidera le gouvernement à déterminer les prochaines étapes pour conseiller le fédéral sur les moyens de mieux protéger le Yukon et le Nord canadien.
Merci au Conseil consultatif sur la sécurité dans l’Arctique pour ce travail de grande envergure. Le rapport du Conseil, alimenté par les connaissances et réseaux de ses membres, fait état du contexte unique du Yukon et nous éclairera dans nos discussions sur la sécurité dans l’Arctique. J’ai hâte de faire entendre la voix du Yukon sur la scène nationale à propos de la sécurité dans l’Arctique.
Les questions de sécurité dans l’Arctique sont devenues particulièrement urgentes dernièrement en raison de l’agressivité de la Chine, des opérations militaires de la Russie dans l’extrême nord et d’un réseau complexe de restrictions technologiques et commerciales. Le gouvernement du Yukon a fait preuve d’audace en créant le Conseil consultatif sur la sécurité dans l’Arctique et en demandant des avis sur ces questions pour mieux préparer le territoire à un monde de plus en plus imprévisible.
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Le Conseil consultatif sur la sécurité dans l’Arctique est là pour donner des avis éclairés sur l’infrastructure de sécurité et l’orientation stratégique du Yukon en vue de la réalisation des objectifs de sécurité du territoire.
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Le Conseil se compose des personnes suivantes : Ken Coates (Ph. D.), président; grand chef Peter Johnston; chef Pauline Frost; Heather Exner-Pirot (Ph. D.); major-général (retraité) Derek Joyce; P. Whitney Lackenbauer (Ph. D.); et Jennifer Spence (Ph. D.).
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Le rapport est un avis éclairé indépendant adressé au gouvernement pour lui donner une base d’information afin de l’aider à prendre ses décisions stratégiques. Les recommandations qu’il renferme ne représentent pas la politique du gouvernement du Yukon sur ces questions.
- Ken Coates, Ph. D., collaborateur émérite et directeur des affaires autochtones à l’Institut Macdonald-Laurier, était auparavant directeur du programme en gouvernance autochtone de l’Université du Yukon. Ses écrits portent notamment sur la souveraineté de l’Arctique et les processus concernant les traités s’appliquant aux régions nordiques et aux revendications territoriales. Il est reconnu à l’échelle nationale pour sa participation à l’étude sur les enjeux nordiques et autochtones au Canada.
- Le grand chef Peter Johnston a été élu pour la première fois à la tête du Conseil des Premières Nations du Yukon en juin 2016. Il est à son troisième mandat comme grand chef. Il compte plus de 20 ans d’expérience dans la fonction publique, et c’est un leader réputé dans les plus hautes sphères de gouvernance des Premières Nations. En tant que membre du Conseil des Tlingits de Teslin, il a occupé maintes fonctions différentes, notamment en éducation, en investissement et en développement économique.
- La chef Pauline Frost a toujours gardé de forts liens culturels avec les Gwich’in tout en consacrant sa carrière aux intérêts des Gwitchin Vuntut. Avant d’être élue chef de la Première Nation des Gwitchin Vuntut, elle a été députée libérale dans la circonscription électorale de Gwitchin Vuntut et ministre de la Santé et des Affaires sociales, ministre de l’Environnement et ministre responsable de la Société d’habitation du Yukon. Elle a aussi travaillé pour la Première Nation des Gwitchin Vuntut comme négociatrice et coordonnatrice intergouvernementale, en plus d’avoir présidé le Sous-comité du saumon du Yukon.
- Le major-général à la retraite Derek Joyce a servi dans les Forces canadiennes pendant 36 ans. Durant sa carrière, il a notamment été conseiller militaire à la sécurité nationale et directeur des opérations en matière de politique étrangère et de défense au Bureau du Conseil privé. Entre 2019 et 2021, il a été commandant adjoint de la Région continentale américaine du NORAD à la base aérienne de Tyndall, en Floride.
- Heather Exner-Pirot, Ph. D., est agrégée supérieure de recherche et directrice du Programme sur l’énergie, les ressources naturelles et l’environnement à l’Institut Macdonald-Laurier, conseillère spéciale du Conseil canadien des affaires et conseillère en recherche auprès du Indigenous Resource Network. Elle compte 20 ans d’expérience, notamment dans les domaines du développement économique autochtone, de la sécurité dans l’Arctique, de la sécurité énergétique et de la gouvernance de l’Arctique.
- Jennifer Spence, Ph. D., dirige l’initiative pour l’Arctique du Belfer Center for Science and International Affairs de la Harvard Kennedy School. Ses domaines d’expertise comprennent la gouvernance internationale, l’efficacité institutionnelle, le développement durable et la politique publique. Elle a également occupé pendant 18 ans des postes supérieurs au gouvernement du Canada, principalement en gestion des ressources, en gestion des conflits et du changement, en planification stratégique et en développement du leadership.
- P. Whitney Lackenbauer, Ph. D., est titulaire de la chaire de recherche du Canada sur l’étude du Nord canadien et professeur à l’École pour l’étude du Canada de l’Université Trent. Il se spécialise dans la sécurité, la souveraineté et la gouvernance de l’Arctique. Entre 2014 et 2020, il a été lieutenant-colonel honoraire du 1er Groupe de patrouille des Rangers canadiens à Yellowknife, aux Territoires du Nord-Ouest, et a été renommé à cette fonction pour la période de 2022 à 2025.
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