Éducation et domaine d’études

Changements marquants chez les femmes

Depuis 1990, le nombre de femmes qui s’inscrivent à un programme d’études postsecondaires a augmenté. Le nombre de Canadiens autochtones ayant accompli des études postsecondaires s’est accru, surtout chez les femmes autochtones.

Aujourd’hui, la proportion de femmes titulaires d’un diplôme universitaire au Yukon est plus élevée que celle des hommes. Pourtant, la répartition des sexes dans les divers domaines d’études demeure inégale. Cette situation peut contribuer en partie à l’écart salarial entre les sexes.

Au Canada, la plupart des personnes qui suivent une formation d’apprenti ou qui fréquentent un établissement d’enseignement des métiers s’identifient comme des hommes. Les obstacles qui entravent l’accès des femmes et des personnes de diverses identités de genre aux carrières dans les métiers au Yukon sont notamment les suivants :

  • des stéréotypes défavorables sur leurs capacités;
  • le manque de modèles de rôle et de mentors;
  • le peu de sensibilisation aux carrières dans les métiers;
  • les préoccupations en matière de sécurité dans les secteurs dominés par les hommes.

Des organismes comme Yukon Women in Trades and Technology (YWITT) contribuent à :

  • accroître la sensibilisation aux carrières dans les métiers;
  • soutenir les femmes et les personnes de diverses identités de genre dans les métiers et les technologies.

Apprenants de diverses origines

Partout au Canada, on constate des écarts en matière de niveau d’éducation entre les élèves autochtones et non autochtones. De nombreux facteurs contribuent à cette situation.

Obstacles financiers

Les femmes autochtones gagnent en moyenne plus que les hommes autochtones. Cependant, un écart salarial subsiste entre les Canadiens autochtones et non autochtones.

Responsabilités familiales

De nombreux diplômés autochtones déclarent que les obligations familiales constituent la raison pour laquelle ils n’ont pas achevé leur programme dans la durée prévue.

Accessibilité à l’enseignement

Les régions rurales et éloignées du Yukon présentent des défis. Les élèves des régions rurales ont accès à moins de cours et de possibilités d’apprentissage que les élèves en région urbaine.

Héritage du colonialisme et du système des pensionnats autochtones

Cet héritage a une incidence sur le bien-être des populations autochtones qui se manifeste par des facteurs socioéconomiques, notamment les suivants :

  • les niveaux d’éducation;
  • le revenu et le chômage;
  • l’usage de substances psychoactives;
  • la violence;
  • les expériences traumatisantes.

Les garçons tendent également à être confrontés à plus de difficultés que les filles sur le plan de l’éducation.

Initiatives en matière d’éducation au Yukon

Service des initiatives autochtones du gouvernement du Yukon

  • Collabore avec les Premières Nations pour élaborer des programmes scolaires, des cours et des camps culturels.
  • Veille à ce que les programmes d’études et les programmes scolaires du Yukon intègrent les perspectives des Premières Nations.

Direction de l’éducation des Premières Nations du Yukon

  • A été lancée en 2020 et est dirigée par le Comité des chefs sur l’éducation.
  • Favorise le contrôle décisionnel des Premières Nations sur l’éducation.
  • Milite en faveur de la réussite des élèves des Premières Nations.
  • A contribué à la création de la Commission scolaire des Premières Nations du Yukon. La Commission permettra aux Premières Nations de mieux gérer les programmes scolaires dans leurs communautés.

Politique relative aux écoles sûres et accueillantes du ministère de l’Éducation

  • Favorise un environnement d’apprentissage sûr, actif, sain et accueillant pour tous les élèves du Yukon.
  • Veille à ce que chacun soit traité avec respect, sans égard à :
    • la race;
    • l’ascendance;
    • le lieu de naissance;
    • la couleur de la peau;
    • l’origine ethnique;
    • la nationalité;
    • la religion;
    • le sexe ou le genre;
    • l’orientation sexuelle;
    • l’âge;
    • le handicap.
  • Décrit les rôles et les responsabilités des élèves, des parents, des enseignants et des autres membres du personnel scolaire.

Quels sont les indicateurs?

Les indicateurs suivants nous renseignent sur le genre, l’identité autochtone, l’éducation et le domaine d’études au Yukon.

Niveau de scolarité le plus élevé atteint, selon le genre

51,3 %

En 2016 :

  • Les femmes représentaient plus de la moitié (51,3 %) des Yukonnais et des Yukonnaises possédant un diplôme d’études postsecondaires;
  • 58 % des personnes ayant un certificat, un diplôme ou un grade universitaire (baccalauréat ou cycles supérieurs) étaient des femmes, comparativement à 48 % en 1991.

Source :
Statistique Canada, Recensement de 1991 et 2016.

Notes :

  • Le Recensement de la population, effectué tous les cinq ans par Statistique Canada, permet de recueillir des données démographiques et sociales sur toutes les personnes vivant au pays.
  • Il convient de faire preuve de prudence dans la comparaison des données de différents cycles.

 

Niveau de scolarité le plus élevé atteint, selon l’identité autochtone

31,1 %

En 2016, 31,1 % de la population autochtone n’avait ni diplôme, ni certificat, ni grade. Toutefois, la proportion d’Autochtones détenant un diplôme d’études secondaires ou une attestation d’équivalence est semblable à celle de la population d’identité non autochtone du territoire.

 

Source :
Statistique Canada, Recensement de 1996, 2001 et 2006 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Notes :

  • L’identité autochtone désigne les personnes ayant déclaré être des Autochtones, c’est-à-dire Première Nation (Indien de l’Amérique du Nord), Métis ou Inuk (Inuit) ou ayant déclaré être un Indien inscrit ou Indien des traités ou ayant déclaré être membres d’une Première Nation ou bande indienne.
  • L’expression « peuples autochtones du Canada » s’entend notamment des Indiens, des Inuit et des Métis du Canada.
  • Le Recensement de la population, effectué tous les cinq ans par Statistique Canada, permet de recueillir des données démographiques et sociales sur toutes les personnes vivant au pays.
  • Il convient de faire preuve de prudence dans la comparaison des données de différents cycles. Pour en savoir plus sur les cycles du Recensement, consultez le site Web de Statistique Canada.

 

Niveau de scolarité le plus élevé atteint dans la population d’identité autochtone, selon le genre

7 %

En 2016, 28 % des femmes autochtones n’avaient ni certificat, ni diplôme, ni grade, ce qui représente une baisse de 7 % par rapport à la proportion de femmes qui n’en avaient pas en 2001 (35 %).

Source :
Statistique Canada, Recensement de 1996, 2001 et 2006 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Notes :

  • L’identité autochtone désigne les personnes ayant déclaré être des Autochtones, c’est-à-dire Première Nation (Indien de l’Amérique du Nord), Métis ou Inuk (Inuit) ou ayant déclaré être un Indien inscrit  Indien des traités ou ayant déclaré être membres d’une Première Nation ou bande indienne.
  • L’expression « peuples autochtones du Canada » s’entend notamment des Indiens, des Inuit et des Métis du Canada.
  • Le Recensement de la population, effectué tous les cinq ans par Statistique Canada, permet de recueillir des données démographiques et sociales sur toutes les personnes vivant au pays.
  • Il convient de faire preuve de prudence dans la comparaison des données de différents cycles. Pour en savoir plus sur les cycles du Recensement, consultez le site Web de Statistique Canada.

 

Inscriptions aux programmes de préapprentissage de l’Université du Yukon, selon le genre

24 %

Source :
Registraire de l'Université du Yukon, 2020.

Notes : 
Les admissions excluent les personnes inscrites dont le genre n’est pas précisé.

 

Inscription à un programme d’éducation de la petite enfance et d’éducation en garderie à l’Université du Yukon, selon le genre

92 %

À l’année scolaire 2018-2019, les femmes représentaient 92 % des inscriptions au programme d’éducation de la petite enfance et de service de garde de l'Université du Yukon.

Source :
Registraire du Université du Yukon, 2020.

Notes : 
Les admissions excluent les personnes inscrites dont le genre n’est pas précisé.

 

Élèves ayant le sentiment que les enseignants se soucient d’eux, selon le genre et l’emplacement géographique

57,4 %

Pourcentage de jeunes qui sont d’accord ou fortement d’accord pour dire que leurs enseignants ou enseignates se soucient réellement de leur personne (2018)

  • 57,4 % des filles de 9e et 10e année en milieu rural
  • 58,6 % des filles de 9e et 10e année en milieu urbain
  • 70,6 % des filles de 6e à 8e année en milieu rural
  • 76,2 % des filles de 6e à 8e année en milieu urbain
  • 63,3 % des garçons de 9e et 10e année en milieu rural;
  • 71,4 % des garçons de 9e et 10e année en milieu urbain

 

Source :

  • LAMBE, Laura, Theresa MCIVER, Samuel KIM, Kyla MAYNE, Wendy GRAIG et Matthew KING. Health and health-related behaviours among young people in Yukon, Whitehorse (Yukon), Gouvernement du Yukon, 2019.
  • FREEMAN, John G., Matthew KING, Kathleen GROPP, Ross VITA-MARIE. Health and health-related behaviours among young people in Yukon,, Whitehorse (Yukon), Gouvernement du Yukon, 2015.

Notes :

  • Comme elles représentent uniquement les réponses des élèves qui ont participé à l’étude et que le nombre de participants, en particulier des régions rurales, était plutôt faible, ces données ne sont pas nécessairement représentatives de l’ensemble des jeunes du Yukon des cohortes en question. De plus, elles pourraient être soumises à des variations si on les compare d’une année à l’autre.
  • Les données de l’étude pourraient révéler une caractéristique ou une difficulté particulière à un groupe de répondants, mais ne sont pas pour autant transposables à toute la population étudiante du même groupe d’âge ou genre, ou de la même région.
  • L’étude HBSC :
    • se déroule en classe, pendant les cours;
    • est menée depuis 1982;
    • est une étude transnationale qui a lieu tous les quatre ans au Canada et dans certains autres pays en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS);
    • sert à recueillir des renseignements sur les attitudes des jeunes et leurs comportements liés à la santé ainsi que sur l’influence des facteurs contextuels sur ces attitudes et comportements.

Au Yukon, l’étude est menée par le Bureau des statistiques du Yukon pour le compte du Groupe d’évaluation des programmes sociaux de l’Université Queen’s, du ministère de l’Éducation et du ministère de la Santé et des Affaires sociales.

Le gouvernement du Yukon participe à l’étude nationale HBSC depuis 2010.