Déclaration du médecin hygiéniste en chef sur le risque posé par la variole simienne au Yukon et les mesures préconisées

Déclaration du Dr Sudit Ranade, médecin hygiéniste en chef du Yukon :

« Un premier cas de variole simienne a été confirmé au Yukon en juillet. Cette maladie est rarement mortelle et ne cause généralement que des symptômes légers qui se résorbent en deux à quatre semaines. Les principaux symptômes, parfois difficiles à gérer, sont de la fièvre, des maux de tête, de la fatigue, des maux de gorge, de la toux, et une éruption cutanée douloureuse.

« La Direction de la santé publique du ministère de la Santé et des Affaires sociales et le Centre de lutte contre les maladies transmissibles du Yukon collaborent avec les services de santé et les partenaires communautaires pour sensibiliser la population aux risques liés à la variole simienne, assurer le suivi des cas et la gestion des contacts, et expliquer aux gens comment prévenir la transmission en leur transmettant l’information la plus à jour possible.

« Bien informer les Yukonnais et les Yukonnaises, notamment sur les facteurs de risque de cette maladie, fait partie intégrante de notre stratégie de prévention. Le virus se transmet par contact cutané direct, y compris les contacts sexuels. Il peut aussi se propager par contact prolongé avec des surfaces contaminées, comme la literie et les vêtements.

« La vaccination permettra aussi de contrôler le virus, mais nos stocks de vaccins sont actuellement très limités. Par ailleurs, on connaît mal encore l’efficacité du vaccin pour réduire ou prévenir la transmission; en outre, sa capacité à réduire les symptômes chez les gens exposés ou à risque d’exposition n’est pas encore démontrée avec certitude. Dans ce contexte, et selon le degré d’exposition, les contacts d’un cas connu de variole simienne pourraient se voir offrir le vaccin en vue de réduire les risques d’aggravation de la maladie.

« Les premiers rapports sur la variole simienne au Canada indiquent que la communauté queer est plus à risque, particulièrement en cas de contact cutané rapproché entre hommes. Néanmoins, le risque d’exposition et d’infection existe pour tous, quelle que soit l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. Pour le moment, la maladie n’est pas considérée comme une infection transmissible sexuellement (ITS).

« Il faut éviter de stigmatiser injustement un groupe, car cela lui cause du tort et risque de nuire aux efforts de prévention et de contrôle de l’infection, ce qui nous empêchera de bien dépister, traiter et gérer les cas.

« Si vous ne vous sentez pas bien, limitez les contacts rapprochés. Si vous avez une éruption ou des lésions cutanées, évitez tout contact peau à peau, gardez les lésions couvertes, communiquez avec votre professionnel de la santé, et présentez-vous à votre centre de santé local ou aux urgences pour être examiné. En cas de doute, appelez le 811.

« Le ministère de la Santé et des Affaires sociales ne déclarera pas publiquement le nombre de cas soupçonnés ou confirmés, ni aucun lieu, renseignement démographique ou élément d’information permettant d’identifier les personnes infectées. La page Web Yukon.ca/fr/monkeypox présente les données les plus à jour sur la situation, de même que des liens vers les dernières nouvelles de Santé Canada et certaines ressources utiles préparées par le Centre de lutte contre les maladies transmissibles du Yukon. »

Renseignements 

Matt Davidson
Communications
Santé et Affaires sociales
867-335-1531
matthew.davidson@yukon.ca

Numéro du communiqué: 
22-257