Données sur le genre, le sexe et la santé
Le genre et le sexe peuvent exercer une influence négative ou positive sur la santé d’une personne. Lorsque des données sont recueillies, elles sont basées sur les données disponibles sur le genre ou sur la façon dont la personne s’identifie.
Choix, risques et comportements
Les taux de tabagisme, de consommation excessive d’alcool et de blessures sont élevés au Yukon par rapport au reste du Canada. Bien que ces taux soient plus élevés pour tous les habitants du Yukon, les données montrent que les taux sont plus élevés chez les hommes. La prévalence de ces comportements diffère selon l’âge et le lieu de résidence.
Chez les jeunes, l’usage de substances psychoactives peut être lié au contexte scolaire et au soutien des pairs et de la famille.
Influence du genre, de l’âge et du lieu sur l’autogestion de la santé et du mieux-être
Au Yukon, l’état de santé perçu est similaire entre les genres. Toutefois, les femmes sont plus susceptibles d’adopter des comportements d’autogestion de la santé, comme adopter une saine alimentation et consulter un médecin.
Selon une étude, les filles de 9e et de 10e année des régions rurales sont en moins bonne santé. Elles ont également un taux de tabagisme plus élevé et sont plus susceptibles d’avoir consommé une boisson alcoolisée au cours des 30 derniers jours.
Activité physique au Yukon
La plupart des Yukonnaises et des Yukonnais sont modérément actifs ou sont actifs pendant leur temps de loisir. Selon l’Agence de la santé publique du Canada, les personnes qui sont physiquement actives :
- vivent plus longtemps;
- sont plus productives;
- ont une meilleure qualité de vie;
- souffrent moins de maladies et de blessures.
Genre et sport
Les expériences positives associées au sport contribuent à une bonne estime de soi chez les jeunes femmes. Or, une meilleure estime de soi favorise une participation positive des femmes et des filles à la vie de leur communauté.
Obstacles à la pratique du sport
Il existe de nombreux obstacles à la pratique du sport. Ceux-ci peuvent inclure :
- le revenu;
- la vie dans une collectivité éloignée;
- les handicaps;
- le fait d’avoir récemment émigré au Canada.
Il existe également des obstacles touchant les femmes, les filles, les lesbiennes, les gais, les bisexuels, les transgenres, les queers et les personnes bispirituelles dans le sport.
Obstacles liés au temps
Ces obstacles découlent de responsabilités comme les études, le travail ou les obligations familiales.
Accès et possibilités
Il s’agit notamment du coût, du manque de transport et du manque de possibilités adaptées à la culture.
Programmation sportive
Cet aspect englobe notamment le manque d’options réservées exclusivement aux femmes ou plus sûres pour les Yukonnaises et les Yukonnais de diverses identités de genre.
Sports pour les femmes
Le sport le plus pratiqué par les femmes du Yukon est le ski de fond. Elles pratiquent également :
- les sports traditionnels autochtones comme le tir à l’arc et les sports arctiques;
- la danse;
- la randonnée pédestre;
- le vélo.
Quels sont les indicateurs?
Les indicateurs ci-dessous nous en apprennent davantage sur le sexe, le genre et la santé au Yukon. Les deux derniers indicateurs nous renseignent sur le genre, les sports et l’activité physique au Yukon.
Perception de l’état de santé
Perception de la santé mentale
Perception de la satisfaction de la vie
Perception du stress de la vie
Personnes atteintes de diabète
Élèves qui se brossent les dents
Personnes atteintes de troubles de l’humeur
Élèves adoptant certains comportements
Personnes fumant la cigarette
Personnes déclarant consommer de grandes quantités d’alcool
Élèves déclarant avoir fumé du tabac au cours des 30 derniers jours
Élèves déclarant avoir consommé de l’alcool au cours des 30 derniers jours
Élèves déclarant avoir consommé du cannabis au cours des 30 derniers jours
Élèves qui utilisent des préservatifs durant les rapports sexuels
Élèves qui sont d’accord ou tout à fait d’accord avec l’affirmation « j’ai une vie familiale heureuse »
Élèves qui se sont sentis si tristes ou désespérés presque tous les jours pendant 2 semaines d’affilée ou plus qu’ils ont cessé de pratiquer certaines activités habituelles au cours des 12 derniers mois