Problèmes techniques avec la ligne téléphonique des Services aux victimes

Le bureau des Services aux victimes de Whitehorse éprouve des problèmes techniques avec sa ligne téléphonique. Si vous n’arrivez pas à joindre le bureau, composez le 867-334-6723 (cellulaire de la réception) ou le 867-536-3220 (bureau de Watson Lake) ou écrivez à victim.services@yukon.ca.

Victime d’une relation de violence? Obtenez de l’aide!

  • Êtes-vous victime de violence?
  • Que faire si vous vivez avec un partenaire violent
  • Vous pensez quitter votre partenaire? Planifiez!
  • Obtenir de l’aide après avoir quitté votre conjoint violent
  • Si la police intervient
  • Lorsque des accusations sont portées contre votre partenaire

Vous n’êtes pas responsable du comportement violent d’autrui. On ne choisit jamais d’être une victime.

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  1. Êtes-vous victime de violence?

    Êtes-vous victime de violence?

    Qu’est-ce que la violence familiale?

    La violence familiale est également appelée :

    • violence au foyer;
    • relation de violence;
    • violence d’un partenaire intime;
    • violence conjugale.

    Il existe divers types de violence, notamment :

    • violence psychologique, émotionnelle et verbale;
    • violence physique/séquestration;
    • exploitation financière;
    • agression sexuelle;
    • violence culturelle/spirituelle;
    • violence à l’égard des biens ou des animaux domestiques;
    • négligence.

     

    Différents types de comportements violents constituent des infractions criminelles, notamment :

    • agression physique;
    • agression sexuelle;
    • menace de maltraitance ou de mort;
    • harcèlement;
    • vol d’un chèque de paie;
    • harcèlement.

    Qui peut être victime de violence?

    Les personnes qui subissent de la violence :

    • viennent de divers milieux;
    • ont divers niveaux de scolarité et de revenus;
    • peuvent avoir des handicaps;
    • sont de tout âge (et peuvent même être des aînés);
    • sont de tout genre;
    • sont de toute race;
    • sont de toute culture.

    Certaines catégories de personnes subissent des formes de violence familiale plus fréquentes et plus graves, notamment les femmes autochtones et les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, allosexuelles et bispirituelles (LGBTAB). Certaines personnes font également face à des difficultés pour obtenir de l’aide ou signaler une situation violente.

    Aucun type de relations n’est à l’abri de la violence, elle peut se produire :

    • entre partenaires (couple marié, conjoints de fait, personnes qui se fréquentent, personnes séparées);
    • entre les membres d’une famille (même envers des aînés).

    Êtes-vous victime de violence?

    Est-ce que votre partenaire (ou une autre personne qui occupe une place privilégiée dans votre vie)…

    • est jaloux quand vous êtes avec d’autres personnes?
    • se moque de vous devant vos amis et votre famille?
    • détruit ou menace de détruire vos biens?
    • vous complimente quelques minutes à peine avant de vous ridiculiser?
    • vous insulte ou vous menace?
    • vous ignore ou ne vous prend pas au sérieux?
    • vous oblige à choisir entre vos amis ou votre famille et lui-même?
    • vous blâme quand les choses vont mal?
    • vous pousse ou vous frappe?
    • menace de partir avec les enfants?
    • dit que la violence est répréhensible, mais frappe dans les murs et vous crie après?
    • vous manipule en vous faisant douter de vous-même ou en vous déstabilisant mentalement?

    Est-ce que vous devez…

    • demander sa permission pour dépenser de l’argent ou sortir?
    • « réparer les pots cassés » pour votre partenaire?
    • vous plier à ses volontés?
    • rendre compte de vos moindres déplacements?
    • vous excuser de « l’obliger à vous maltraiter »?

    Est-ce que…

    • vous sentez qu’il vous isole de vos amis, de votre famille et de vos activités?
    • vous avez peur de prendre des décisions par crainte de ses réactions ou de sa colère?
    • vous sentez que votre partenaire essaie de contrôler votre vie?
    • vous avez peur de lui dire que vous vous amusez?
    • vous avez l’impression que les horribles choses que votre partenaire dit à votre sujet sont peut-être vraies?
    • vous devez mettre en veilleuse vos rêves et vos objectifs?
    • vous avez peur d’exprimer vos opinions ou de dire « non »?
    • vous avez l’impression d’être pris dans un piège, incapable de sortir sans sa permission?
    • vous sentez s’éteindre votre joie de vivre?
    • vous avez peur de rompre la relation ou de quitter votre partenaire?

    Si vous avez répondu « oui » à au moins une de ces questions, il se peut que vous soyez dans une relation de violence.

    Enfants victimes de violence familiale

    Les enfants et les adolescents peuvent être victimes de maltraitance. Être témoin d’actes de violence subis ou commis par un parent, tuteur ou membre de la famille peut avoir de graves répercussions sur eux.

    Protéger ses enfants et agir en parent

    • Parlez à vos enfants de ce qui se passe.
    • Aidez-les à comprendre qu’ils ne sont pas à blâmer pour la mésentente des adultes ni pour les comportements violents.
    • Assurez-vous que vos enfants savent quoi faire si vous décidez de partir, ou si vous devez partir rapidement.

    Pour en savoir plus :

    Aider un enfant victime d’acte criminel.

    Trouvez une maison d’hébergement

    Préparez un plan de sécurité avec vos enfants


  2. Que faire si vous vivez avec un partenaire violent

    À moins que la personne violente ne soit réellement déterminée à modifier son comportement, la violence tend généralement à augmenter.

    Parler de ce que vous vivez

    Il faut beaucoup de courage pour demander de l’aide, mais sachez que vous n’êtes pas la seule personne à vivre une telle situation. De nombreuses victimes de violence trouvent réconfortant de parler à quelqu’un en qui elles ont confiance.

    • Téléphonez aux Services aux victimes; nous pouvons vous renseigner sur les choix qui s’offrent à vous. Vous n’avez pas à signaler le crime à la police pour bénéficier de nos services.
    • Appelez une ligne d’écoute téléphonique pour parler à un intervenant en maison d’hébergement.
    • Appelez VictimLink, au 1-800-563-0808, pour parler à un travailleur de soutien.

    Savoir quoi faire en cas d’urgence

    Assurez-vous de savoir quoi faire si vous devez agir rapidement.

    Si vous avez accès à un téléphone, composez le 911. Il n’est pas nécessaire de craindre pour votre vie pour demander de l’aide. Si vous vous croyez être en danger immédiat, mentionnez-le au téléphoniste.

    • Sachez où aller en cas d’urgence, et comment vous y rendre.
    • Si vous pensez aller dans une maison d’hébergement, assurez-vous d’en connaître le numéro de téléphone et l’adresse.
    • Prenez des dispositions avec des amis ou des membres de votre famille pour qu’ils puissent vous héberger au besoin.
    • Convenez d’un mot-code avec vos enfants et vos amis pour qu’ils sachent à quel moment ils doivent demander de l’aide.
    • Créez une liste téléphonique contenant les numéros de la police locale, de la maison d’hébergement la plus proche, de la ligne d’écoute, des membres de votre famille, de conseillers et des amis des enfants.
    • Apprenez à vos enfants comment faire un appel à frais virés, pour qu’ils puissent communiquer avec vous, des amis proches ou des membres de votre famille si votre partenaire décidait de les emmener avec lui.
    • Apprenez à vos enfants comment utiliser le téléphone pour contacter la police et les pompiers.
    • Connaissez les sorties de secours et indiquez-les à vos enfants.
    • Si vous avez des animaux de compagnie, vous devriez prendre des dispositions pour eux. Les Services aux victimes ou une maison d’hébergement pourraient vous aider à trouver une solution.

    Préparer un plan de sécurité

    Préparez un plan de sécurité pour vous et vos enfants au cas où il vous faudrait quitter la maison rapidement, ou si vous prévoyez mettre fin à la relation.

    Un bon plan de sécurité consiste entre autres à ranger dans un endroit sûr et facilement accessible vos pièces d’identité et autres documents importants, avec un peu d’argent.

    Vous souhaitez échapper à une situation de violence conjugale? Obtenez de l’aide!

    Si vous ou votre partenaire êtes néo-canadiens

    Appelez la ligne mise à la disposition des victimes de violence et de mariage forcé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Composez le 1-888-242-2100 et choisissez l’option 6.

    • IRCC peut vous renseigner et vous aider à évaluer vos options.
    • Vous n’avez pas à donner votre nom quand vous téléphonez.

    Monter un dossier 

    Il pourrait s’avérer utile de monter un dossier sur la violence que vous subissez.

    • Conservez le dossier en lieu sûr, et travaillez-y lorsque vous pouvez le faire en toute sécurité.
    • Tenez un registre de chaque incident de violence (heure, date, lieu et circonstances de l’incident).
    • Demandez aux témoins de mettre leurs observations par écrit.
    • Photographiez vos blessures.
    • Conservez une copie des messages, lettres, textos ou courriels menaçants.
    • Communiquez tous ces renseignements à la GRC lors d’un signalement.

    Options de traitement

    Les personnes violentes qui souhaitent modifier leur comportement peuvent obtenir de l’aide :


  3. Vous pensez quitter votre partenaire? Planifiez!
    Vous pourriez décider de quitter votre partenaire violent à tout moment, dans une situation d’urgence ou non, temporairement ou définitivement. Quel que soit votre choix, faites-vous confiance.
    • Demandez de l’aide.
    • Confiez-vous à une personne de confiance.
    • Contactez les Services aux victimes.
    Le personnel des Services aux victimes est formé pour conseiller les victimes de violence.

    Savoir quoi faire en cas d’urgence

    Assurez-vous de savoir quoi faire si vous devez agir rapidement.

    Si vous avez accès à un téléphone, composez le 911. Il n’est pas nécessaire de craindre pour votre vie pour demander de l’aide. Si vous vous croyez être en danger immédiat, mentionnez-le au téléphoniste.

    • Sachez où aller en cas d’urgence, et comment vous y rendre.
    • Si vous pensez aller dans une maison d’hébergement, assurez-vous d’en connaître le numéro de téléphone et l’adresse.
    • Prenez des dispositions avec des amis ou des membres de votre famille pour qu’ils puissent vous héberger au besoin.
    • Convenez d’un mot-code avec vos enfants et vos amis pour qu’ils sachent à quel moment ils doivent demander de l’aide.
    • Créez une liste téléphonique contenant les numéros de la police locale, de la maison d’hébergement la plus proche, de la ligne d’écoute, des membres de votre famille, de conseillers et des amis des enfants.
    • Apprenez à vos enfants comment faire un appel à frais virés, pour qu’ils puissent communiquer avec vous, des amis proches ou des membres de votre famille si votre partenaire décidait de les emmener avec lui.
    • Apprenez à vos enfants comment utiliser le téléphone pour contacter la police et les pompiers.
    • Connaissez les sorties de secours et indiquez-les à vos enfants.
    • Si vous avez des animaux de compagnie, vous devriez prendre des dispositions pour eux. Les Services aux victimes ou une maison d’hébergement pourraient vous aider à trouver une solution.

    Préparer un plan de sécurité

    Préparez un plan de sécurité pour vous et vos enfants au cas où il vous faudrait quitter la maison rapidement, ou si vous prévoyez mettre fin à la relation.

    Un bon plan de sécurité consiste entre autres à ranger dans un endroit sûr et facilement accessible vos pièces d’identité et autres documents importants, avec un peu d’argent.

    Vous souhaitez échapper à une situation de violence conjugale? Obtenez de l’aide!

    Si vous ou votre partenaire êtes néo-canadiens

    Appelez la ligne mise à la disposition des victimes de violence et de mariage forcé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Composez le 1-888-242-2100 et choisissez l’option 6.

    • IRCC peut vous renseigner et vous aider à évaluer vos options.
    • Vous n’avez pas à donner votre nom quand vous téléphonez.

  4. Obtenir de l’aide après avoir quitté votre conjoint violent

    Une fois que vous avez quitté votre conjoint violent

    Vous aurez plusieurs choses à régler, commencez par réfléchir aux éléments suivants :

    • vos droits;
    • la garde des enfants;
    • l’argent;
    • le logement.

    Les employés des Services aux victimes ou d’autres organismes de soutien peuvent vous aider à vous y retrouver.

    Ils pourront :

    • vous expliquer le fonctionnement du système de justice pénale, au besoin;
    • vous renseigner sur la façon de procéder pour retenir les services d’un avocat ou sur toute autre question de droit familial;
    • vous aiguiller vers d’autres services et organismes pour vous aider à obtenir une aide au logement ou une aide financière.

    Si la violence persiste

    Les comportements violents ne s’arrêtent pas nécessairement lorsque vous partez.

    L’agresseur peut tenter de vous contrôler :

    • financièrement;
    • par l’intermédiaire des enfants;
    • par l’intermédiaire des tribunaux;
    • par de la violence physique;
    • par des menaces;
    • par du harcèlement.

    Si l’agresseur a été accusé :

    Il pourrait être en train d’enfreindre une ordonnance de non-communication.

    Gardez :

    • un registre de ce qu’il dit ou fait;
    • les notes écrites ou les messages enregistrés qu’il vous laisse.

    S’il enfreint les conditions de l’ordonnance, informez-en :

    • la police;
    • son agent de probation ou son surveillant de liberté sous caution (le cas échéant);
    • les Services aux victimes.

    Si la police n’intervient pas :

    Vous pouvez également :

    Locataire de la Société d’habitation du Yukon?

    Vous pouvez demander une permission d’absence longue durée de votre logement. Les Services aux victimes, une maison d’hébergement ou un autre organisme de soutien peuvent rédiger une lettre d’appui à votre demande.

    Si vous décidez de retourner auprès de votre partenaire

    Quitter un partenaire violent n’est pas une décision facile; vous dépendez peut-être de lui pour plusieurs raisons, notamment :

    • le logement;
    • l’argent;
    • la santé physique et mentale;
    • les enfants.

    Les Services aux victimes seront là pour vous, peu importe où vous en êtes.

    Il est possible que vous ne réussissiez pas à quitter définitivement votre partenaire violent dès votre première tentative. De nombreuses personnes sont dans la même situation, n’hésitez pas à demander de l’aide.

    Options de traitement

    Les personnes violentes qui souhaitent modifier leur comportement peuvent obtenir de l’aide :


  5. Si la police intervient

    La loi interdit à quiconque de vous agresser. Si vous composez le 911, la GRC sera envoyée sur place. La GRC pourrait aussi être appelée par un voisin qui croit qu’une agression est en train d’être commise.

    Que se passe-t-il à l’arrivée de la GRC?

    Les policiers :

    • feront tout ce qu’ils peuvent pour stopper tout comportement violent;
    • s’efforceront d’assurer votre sécurité immédiate;
    • vous interrogeront séparément, vous et la personne violente.

    Les policiers vous demanderont :

    • de faire une déclaration et de décrire les faits;
    • de leur donner des détails et de leur montrer vos blessures ou les autres dégâts causés;
    • de leur dire s’il y a des témoins, des voisins ou d’autres personnes au courant de la situation.

    Collecte d’éléments de preuve

    Si des accusations sont portées, les policiers auront besoin de votre aide pour recueillir les preuves, par exemple :

    • enregistrement audio ou vidéo de votre déclaration;
    • vêtements déchirés ou ensanglantés;
    • armes utilisées pour vous blesser ou vous menacer;
    • tous les messages, lettres, textos ou courriels menaçants reçus.

    Signalement aux Services à la famille et à l’enfance par les policiers

    Si des enfants sont présents, la GRC doit communiquer avec les Services à la famille et à l’enfance. La situation pourrait avoir des répercussions sur eux.

    Devez-vous quitter les lieux?

    Si vous estimez être en sécurité, vous pouvez décider de demeurer dans votre logement.

    Si vous vous identifiez comme femme, les policiers pourraient vous recommander d’aller dans une maison d’hébergement. La décision vous appartient.

    Faites une demande d’aide financière d’urgence s’il vous faut effectuer des travaux pour sécuriser votre maison (réparer une porte ou une fenêtre, changer les serrures, etc.).

    Si la police a déposé des accusations contre votre partenaire, celui-ci se verra imposer des conditions, notamment :

    • ne pas communiquer avec vous;
    • ne pas se rendre à votre domicile ni à votre lieu de travail ou d’études.

    Ce qui arrive quand une accusation est portée.

    Vous êtes blessé

    • Rendez-vous chez le médecin, à l’hôpital ou au poste de soins infirmiers de votre localité.
    • Veillez à ce qu’on prenne note de vos blessures.
    • La GRC vous demandera de signer une autorisation lui permettant d’obtenir votre dossier médical.
    • Les policiers souhaiteront aussi photographier vos blessures et les dégâts matériels.

    Les meurtrissures pourraient n’apparaître qu’après un certain temps. Les policiers devraient alors prendre des photos. En principe, ils devraient communiquer avec vous, mais, s’ils ne le font pas, communiquez avec la GRC pour demander que des photos soient prises.

    Obtenir de l’aide

    La GRC vous aiguillera vers les Services aux victimes ou, si vous êtes d’accord, nous donnera vos coordonnées. C’est à vous de décider.

    Si vous vous identifiez comme étant une femme, les policiers pourraient vous recommander d’aller dans une maison d’hébergement. Les maisons d’hébergement et autres organismes d’aide pourront vous renseigner et vous apporter un soutien émotionnel.

    Retourner à votre domicile

    Si vous avez quitté le domicile familial, il sera peut-être difficile d’y retourner après le dépôt d’accusations contre votre partenaire.

    • Communiquez avec les Services aux victimes pour connaître les options qui s’offrent à vous.
    • Demandez une ordonnance d’aide à une victime pour faire expulser du domicile familial le partenaire violent.
    • Si vous souhaitez récupérer vos biens sans retourner vous installer dans le domicile, vous pouvez demander à la GRC de vous accompagner.
    • Demandez une aide financière d’urgence s’il vous faut effectuer des travaux pour sécuriser votre maison (réparer une porte ou une fenêtre, changer les serrures, etc.).

    Pouvez-vous demander à la police de ne pas porter d’accusations contre votre partenaire?

    Dans les cas de violence familiale, la décision de porter des accusations ne vous appartient pas; elle incombe aux policiers.

    La victime ne peut pas demander le retrait ou l’abandon des accusations; cela empêche ainsi la personne au comportement violent de faire pression sur la victime ou de la menacer pour qu’elle renonce aux accusations.

    Communiquez avec les Services aux victimes pour vous renseigner sur le processus judiciaire.


  6. Lorsque des accusations sont portées contre votre partenaire

    Une agression est une infraction criminelle. La police est tenue de porter des accusations s’il existe des preuves que l’un ou l’autre des partenaires a fait l’objet d’une agression physique.

    Il ne vous appartient pas de décider si une accusation sera portée ou non; cette décision revient aux forces policières.

    Normalement, si les policiers portent des accusations, ils :

    • procéderont à l’arrestation de l’agresseur;
    • amèneront l’agresseur avec eux.

    Si vous ou votre partenaire êtes néo-canadiens

    Your phone call to the police:

    • Le fait que vous ayez appelé la police ne signifie pas nécessairement que l’agresseur sera déporté.
    • Si vous ne parlez pas l’anglais, la GRC tentera par tous les moyens de trouver un interprète.

    Appelez la ligne mise à la disposition des victimes de violence et de mariage forcé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Composez le 1-888-242-2100 et choisissez l’option 6.

    • IRCC peut vous renseigner et vous aider à évaluer vos options.
    • Vous n’avez pas à donner votre nom quand vous téléphonez.

    Est-ce que votre partenaire ira en prison?

    Si des accusations sont portées, les policiers ont deux options :

    • libérer la personne accusée, avec une promesse de comparaître devant les tribunaux;
    • garder la personne en détention jusqu’à ce qu’un juge autorise sa mise en liberté sous caution au terme de l’enquête sur le cautionnement.

    Promesse de comparaître

    Avant d’être libérée, la personne inculpée devra signer une promesse comme quoi elle comparaîtra devant le tribunal à la date déterminée.

    La promesse est habituellement assortie d’une ordonnance de non-communication. Cela signifie que la personne :

    • n’a pas le droit de communiquer avec vous;
    • ne peut s’approcher de votre domicile, ni de votre lieu de travail ou d’études;
    • pourrait devoir se présenter devant un surveillant de liberté sous caution.

    Enquête sur le cautionnement

    La personne accusée pourrait être gardée en détention, à moins qu’un juge autorise sa mise en liberté sous caution au terme d’une enquête sur le cautionnement.

    Que faire si la personne accusée doit être relâchée?

    Demandez aux policiers de vous indiquer :

    • le moment où la personne sera relâchée;
    • si la libération est assortie de conditions.

    Que se passe-t-il si la personne accusée communique avec vous?

    Le non-respect d’une ordonnance de non-communication constitue une infraction criminelle. Signalez à la GRC tout manquement aux conditions.

    Les Services aux victimes peuvent vous expliquer les options qui s’offrent à vous dans le processus judiciaire.

    Se présenter devant le tribunal

    Normalement, les personnes inculpées de violence conjugale comparaissent pour la première fois devant le Tribunal avec option d’atténuation de la peine pour violence familiale.

    Si la personne accusée assume la responsabilité de ses actes :

    • elle plaidera coupable;
    • elle pourra demander de comparaître devant le Tribunal avec option d’atténuation de la peine pour violence familiale.

    Cette option offre les services suivants aux personnes accusées de violence conjugale :

    • évaluation;
    • counseling;
    • soutien;
    • supervision.

    Si la personne accusée n’assume pas la responsabilité de ses actes :

    • elle plaidera non coupable;
    • elle ne pourra pas comparaître devant le Tribunal avec option d’atténuation de la peine pour violence familiale;
    • elle sera poursuivie en justice selon le processus judiciaire habituel.

    Et si vous souhaitez que les accusations soient abandonnées?

    Dans les cas de violence familiale, la décision de porter des accusations ne vous appartient pas; elle incombe aux policiers.

    La victime ne peut pas demander le retrait ou l’abandon des accusations; cela empêche ainsi la personne au comportement violent de faire pression sur la victime ou de la menacer pour qu’elle renonce aux accusations.

    Communiquez avec les Services aux victimes pour vous renseigner sur le processus judiciaire.

    Que faire si vous voulez communiquer avec votre partenaire?

    Communiquez avec les Services aux victimes pour connaître les options qui s’offrent à vous.


Renseignements 

Services aux victimes

En personne (sans rendez-vous) : Nos bureaux sont ouverts du lundi au vendredi, de 8 h à 16 h 30.
Courriel : victim.services@yukon.ca

Whitehorse

Téléphone : 867-667-8500
Sans frais : 1-800-661-0408, poste 8500
212, Main Street, bureau 210, 2e étage

Dawson

Téléphone : 867-993-5831
813B, 3e Avenue

Watson Lake

Téléphone : 867-536-2541
820 Adela Trail